La politique en RDC : quelle place pour les femmes ?
Quelques contributions d’une "femme de la diaspora".
CONGOLAISES DE LA DIASPORA ET ENGAGEMENT EN FAVEUR DE LA RDCONGO PENDANT LA TRANSITION
Introduction
La crise politique qui a secoué la République Démocratique du Congo, depuis plusieurs décennies, a connu son point culminant depuis les dix dernières années, suite aux conflits successifs dans la zone Est du pays, et qui ont été qualifiés de 1ère guerre africaine.
Cette guerre a entraîné une catastrophe humanitaire sans précédent dans l’histoire du pays. Dans cette situation de crise généralisée, des voix se sont élevées de toutes les régions du pays pour demander un retour à la paix.
Les hommes présents dans tous les camps, comme belligérants, et aussi comme opposition politique intérieur et extérieur ont mené les pourparlers, oubliant parfois d’associer les femmes.
Celles des femmes de la diaspora aussi s’est faite de plus en plus présente. Un écho du cri des femmes, ayant subies les horreurs( violences de tout genre ) dans les régions en conflit a été relayé par plusieurs ONG internationales et locales, mais aussi par les femmes de la diaspora disséminées dans les pays africains, en Europe et aux USA.
Notre plaidoyer dans ce récit, se penchera sur quelques actions audacieuses, et inédites des femmes congolaises de la diaspora. De l’humanitaire au politique, elles ont soutenu leurs paires, ainsi que toute la Communauté Congolaise par leurs initiatives multiples et significatives, dont nous rappèlerons quelques unes à travers ce document.
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GENRE ET ELECTIONS LEGISLATIVES NATIONALES JUILLET 2006 EN RDCONGO
Le 30 juillet 2006, la République Démocratique du Congo a organisé grâce au soutien des partenaires internationaux, la première étape des élections générales, qui mettront fin à une longue transition débutée le 24 Avril 1990.
Le chemin menant à ces scrutins a été parsemé de plusieurs obstacles, car les acteurs politiques habitues à différents systèmes de cooptation, de clientélisme, se sentaient menacés par la sanction des populations qu’ils ont souvent négligées dans l’exercice de leurs mandats.
Dans ce contexte, la participation des femmes aux institutions politiques congolaises a souvent été arbitraire aussi et, dépendant de la bonne foi des décideurs hommes.
Le réveil des femmes congolaises s’est fortement accru avec la guerre qui a accablé leur pays depuis une décennie, aggravant leur pauvreté, et les violences de toutes sortes infligées au genre féminin, par les dérives des milices diverses qui se sont affrontées sur le territoire congolais. Malgré leur engagement et leur souci à être impliquées dans la gestion de la vie publique, les femmes restent marginalisées par les acteurs politiques.
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GENRE, ELECTIONS, ET POLITIQUE EN RDCONGO PROBLEMATIQUE DE L’EMERGENCE DU LEADERSHIP FEMININ COMPETENT
Bruxelles, Octobre 2006
Préliminaires :
L’engagement social et la participation économique (informelle) de femmes congolaises sont des contributions évidentes à la survie de la société de leur pays.
Mais leur potentiel politique est resté un capital inexploité, faute de soutien aux actions féminines, tant par le pouvoir congolais que par les organisations internationales impliquées dans le soutien au processus de développement social, économique et politique en RDCongo.
I - Constats :
De tout temps, la représentativité de femmes congolaises aux différents niveaux de décisions a été déficitaire, et les dernières élections, malgré tous les espoirs affichés, n’ont pas réussi à corriger cette lacune.
La faible participation de femmes comme candidates, et le nombre élevé d’électrices analphabètes aux scrutins de 2006, est une des preuves éloquente de ce constat amer.
Les efforts des ONG internationales et Agences des Nations Unies (Unifem, Gender office Monuc, NDI, Ifes,…) à travers de nombreux ateliers de formation, n’ont pas apporté les résultats escomptés. Car, la concentration, et le turn-over de ces formations dans un laps de temps trop court,ont desservis les femmes du Congo profond, au profit de celles de quelques grandes villes (Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi, Bukavu, Goma,…). Seules quelques associations congolaises locales, nantis de peu de moyens ont pu soutenir des initiatives de la base.
Et même la loi électorale qui a organisé les actuelles scrutins n’a aligné aucune mesure contraignante, pour exiger la parité des listes aux partis politiques, elle a failli à cette mission. Les études sur la progression du nombre de femmes dans les institutions de plusieurs pays de la région (Burundi, Rwanda, Afrique du Sud), démontrent, qu’il est illusoire d’escompter atteindre une participation féminine égalitaire sans de mesures de quotas, de cooptation dans un premier temps.
En annexe, le tableau des résultats de législatives nationales de juillet 2006, avec 8% de femmes élus.
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Draft : PROPOSITION DE CONGRES NATIONAL DE FEMMES CONGOLAISES : lieu, Kinshasa, Kisangani ou Lubumbashi, mars 2007
Pertinence :
Les femmes congolaises, comme tous leurs compatriotes, ont tenu à marquer d’une empreinte spéciale les élections générales qui se sont déroulées dans leur pays en cette année 2006. Elles se sont massivement engagées comme électrices, et aussi comme candidates.
Les résultats de premiers scrutins sont sans appel. Les sièges obtenus par le femmes sont insignifiants pour réaliser une participation paritaire, d’hommes et de femmes dans les assemblées législatives tant au niveau national (8,4%), que provincial (6%).
Comment dès lors aborder l’avenir de notre démocratie, sinon après une évaluation rigoureuse de ce manque de performance, pour en tirer de bonnes leçons, pouvant améliorer la participation politique de femmes congolaises dans les différentes assemblées et institutions, et pour les échéances futures ?
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