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 UN PLAN

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Dawn Rosenkreuz
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Dawn Rosenkreuz


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MessageSujet: UN PLAN   UN PLAN Icon_minitimeLun 14 Avr - 6:42

Autoroute Lubumbashi-Kasumbalesa : Encore un chantier lancé pendant que la majorité se saborde

Kinshasa, 12/04/2008 / Politique
Joseph Kabila n’a pas de repos. Revenant de l’Inde où il a fait entendre la voix de l’Afrique centrale, il est arrivé jeudi à Lubumbashi aux petites heures du matin. Ce vendredi, tout indique que le Chef de l’Etat sera personnellement à Kasumbalesa pour lancer les travaux de l’autoroute Lubumbashi-Kasumbalesa. UN PLAN Jkk_lushi_autoroute(1)C’est un défi relevé et un pari de gagner pour le gouvernement congolais. Le ministre des Travaux publics, Infrastructures et Reconstruc­tion, quant à lui, il est au Katanga depuis le lundi, jour prévu pour le lancement des travaux pour ce chantier. Si la date a été changée, c’est parce que le chef de l’Etat a tenu à donner la solennité voulue à cet évé­nement en présidant personnel­lement la cérémonie. Avaient également précédé le chef de l’Etat dans la capitale du cuivre ­outre Pierre Lumbi des Tpir, Martin Kabwelelu des Mines et Godefroid Mayobo, ministre près le Premier ministre. Plus personne ne peut douter de l’effectivité des cinq chantiers surtout après la pres­tation de Pierre Lumbi au Grand Hôtel Kinshasa.

Le constat est clair et s’impose aux observateurs de tous les bords. Au plan politique, au lieu de reconnaître que le gouver­nement est sur la bonne voie, le débat change de sujet pour se cramponner dans l’absurde. Un gouvernement immobile peut-il réussir les résultats aux­quels on assiste aujourd’hui ?

Des avancées au plan sécuritaire

Au plan sécuritaire, les choses bougent même si on ne veut pas le reconnaître pour le besoin de la cause. Le secré­taire général de l’Onu donne un témoignage désintéressé qui est digne de foi. En effet, Ban Ki-Moon se félicite des mesu­res « importantes » prises pour trouver la solution à l’ins­tabilité dans l’Est de la Rdc.

C’est ce que Kemal Saiki, porte-parole de la Monuc, a rap­porté mercredi au cours du point de presse hebdomadaire à Kinshasa. Il se faisait écho du message du SG de l’Onu rendu public mardi.

« M. Ban Ki-Moon es­time que les processus de Nairobi et de Goma ont établi des cadres permettant de gé­rer des problèmes sécuritaires en suspens notamment dans le Kivu, avant de souligner que la réussite de ces deux proces­sus dépendra au final de la détermination de bonne foi et de la volonté politique de toutes les parties ».

Donnant le gage de la réussite de ces mesures, le SG de l’Onu ne dit pas que cela ne dépendrait que du gouvernement congolais ou de la gueule du Premier minis­tre.

Il est allé loin en ajoutant que « le maintien de l’engage­ment international demeure essentiel et observe une augmen­tation du nombre de violations confirmées du cessez-le-feu, source majeure de préoccupa­tion ».

UN PLAN Gizenga_microsPersonne encore une fois, sauf mauvaise foi, ne peut mettre en doute la volonté du gouvernement congolais de mettre fin à la situation d’insé­curité à l’Est et reconnaître que la situation très complexe né­cessite une grande mobilisation internationale. En faire une question seulement de la poli­tique interne et partisane, c’est se moquer de toutes les victi­mes de cette insécurité.

Il de­mande au gouvernement con­golais « de garantir la nature in­clusive du processus ». C’est le cheval de bataille du gouverne­ment que d’aucuns considèrent à tort comme une faiblesse. Le dossier ayant des implications régionales, la Rdc a déployé une diplomatie agissante mais aussi et surtout dans une hu­milité qui ne vise que le bien des populations congolaises. Ces efforts sont remarquables. C’est ce qui a poussé le SG de l’Onu à féliciter « la pour­suite du dialogue entre les pays de la région des Grands Lacs ».

La bonne gouvernance

Au plan économique, les pourfendeurs du gouverne­ment parlent de l’inflation et en font une affaire encore une fois de politique nationale. Répon­dant à cette critique faite en­core une fois pour le besoin de la cause, le ministre des Finan­ces, Athanase Matenda a fait savoir que « L’inflation a deux origines monétaire et ou importée. Pour la Rdc, il s’agit des inci­dences négatives de la tendance inflationniste persistante sur l’échiquier mondial ». Car, il ne suffit pas de relever la présence de l’inflation sans tenir compte du contexte mondial. Le gouvernement Gizenga II n’a plus à faire des preuves de bonne gouvernance. Ce serait même l’une des sources de ses ennuis. Sinon, on ne par­lerait pas du bonus de 29 mil­liards de francs congolais dé­gagé au 1er trimestre. D’aucuns cherchent des expli­cations à ce bonus alors qu’ils ne font aucun effort pour trou­ver les explications à l’inflation.

Ainsi, lorsque le prix du baril de pétrole troue le plafond de quelque 110 dollars, il y a des analystes congolais qui en font porter le chapeau au gou­vernement congolais en consi­dérant la hausse des prix du pétrole à la pompe comme une question de politique nationale. Tout est calcul politique. Il n’y a donc aucune critique faite contre le gouvernement qui tienne debout.

Une passe en or à l’opposition

Une passe en or est ainsi faite à l’opposition. Il semblerait que la redistribution des cartes essentiellement au sein du gouvernement serait la préoccupa­tion. Mais, comment avoir la peau de Gizenga II ? On vou­lait d’abord opposer les deux têtes de l’exécutif pour cause que le gouvernement ne faisait aucun effort pour concrétiser les cinq chantiers.

UN PLAN Ban_kimoon_passLe chef de l’Etat était donc amené à se désoli­dariser de son Premier ministre qui, selon les critiques, empêcherait la réalisation des promesses électorales.

Au mo­ment où le gouvernement démontre qu’il est en mesure de réaliser son programme et amorcer ainsi le développement du pays notamment avec la construction des infrastructu­res, on est étonné que la majo­rité dise le contraire au peuple congolais. La presse nationale fait état des déclarations de certains membres de la majo­rité qui ne jureraient que sur le départ du Premier ministre et du gouvernement parce qu’il y aurait immobilisme. Une façon pour ces membres de la majo­rité de dire au peuple congolais que les travaux qu’inaugure le Chef de l’Etat ne représenteraient rien.

Il est impossible, sauf suicide politique, que tel comportement soit celui de la majo­rité. Jusque-là, on n’a aucune réunion de l’Amp qui aurait pris position dans ce sens. On parle aussi et souvent du Pprd à qui, on prêterait des intentions. Car, officiellement, le parti majoritaire de la coalition n’a jamais fait des déclarations officielles dans le sens de se saborder en sabor­dant l’action du gouvernement. D’où viennent alors les déclara­tions qui alimentent la polémi­que dans les médias ? Appa­remment, il s’agit des actions solitaires et marginales de quel­ques individus. Le tort des struc­tures officielles de la majorité, c’est de se taire au point de confirmer l’adage selon lequel qui ne dit mot consent.

Plus malin que la majorité

L’opposition profite au maximum de la situation qui prévaut dans la majorité. Les observateurs sont d’avis que si les locales avaient lieu demain, la majorité y ferait fiasco parce qu’elle aurait passé les mois au pouvoir à se saborder, à démontrer au peuple qu’elle n’est capable de rien, surtout incapable de tenir les promesse électorales. Au lieu de voir les chan­tiers qui poussent partout, la population ne ferait foi qu’au té­moignage de la majorité sur sa propre incapacité.

D’autres ob­servateurs sont d’avis que l’op­position est à la base des dé­bats sur le prétendu immobilisme du gouvernement. Car, elle a peur qu’avec les cinq chantiers, la majorité prépare la réélection de Joseph Kabila et la reconduction de la majo­rité après 2011. Pour-ce faire, l’opposition a intérêt à semer la zizanie dans la majorité. En cas du départ de Gizenga, l’op­position aurait l’avantage de voir le Palu basculer dans son camp.

C’est pour cette raison que cette opposition veut qu’il soit clair dans l’opinion que c’est le Pprd ou l’Amp qui veut le départ de Gizenga. Demain, elle sera aux avant-plans pour dire pourquoi on ne voulait pas de Gizenga. On doit être sûr que personne ne parlera de l’im­mobilisme dont on se régale aujourd’hui. Pourquoi donc la majorité au pouvoir veut-elle se suicider au moment où les cinq chantiers redonnent l’espoir au peuple congolais ?

UN PLAN Carica1_1104La politique est avant tout une affaire de choix. Des choix mal opérés au moment qu’il fallait sont toujours suici­daires. Que veut la majorité ? Croit-elle aux cinq chantiers?

Une majorité soudée gène l’opposition

Cette majorité par certaines prises de position, fait une contre campagne à Joseph Kabila. Ainsi par exemple, au lieu de se féliciter de voir le chef de file au devant de l’actualité, certains auraient voulu le voir sous l’ombre du Premier minis­tre.

Et pourtant, quiconque vou­drait voir Joseph Kabila se représenter après 2011, doit être heureux de le voir jouer effecti­vement son rôle d’inspirateur de l’action du gouvernement en lieu et place d’un président qui règnerait alors que le Premier ministre gouvernerait.

Le Chef du gouvernement aurait l’ambi­tion de disputer à Joseph Kabila le leadership en prévision de 2011, il se jetterait dans la bataille se précipitant sur les inaugurations et autres, ques­tion de revendiquer la paternité pour des raisons électoralistes.

La passe que Gizenga fait à Joseph Kabila en le laissant se positionner comme seul leader d’une majorité qui pourrait se maintenir après 2011, gène l’opposition qui veut à tout prix casser cet avantage qu’a Jo­seph Kabila sur son éventuel challenger après 2011. Dom­mage que dans la majorité, beaucoup n’ont pas encore compris que demain dépendra d’aujourd’hui.
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