Les transporteurs demandent le réajustement du prix du transportKinshasa, 10/04/2008 / Société
Les automobilistes demandent au gouvernement de réajuster dans les mêmes proportions, le prix du transport en commun après l’augmentation de celui du carburant.
La hausse du prix des produits pétroliers intervenue dimanche a mécontenté les automobilistes. Le litre d’essence à la pompe est passé depuis dimanche dans la capitale congolaise, de 671 à 745 Fc et le gasoil de 671 à 700 Fc.
Contacté, un automobiliste a regretté le fait qu’on n’avertisse pas des gens avant l’augmentation des prix, alors que ces derniers sont mal payés. Un autre a déclaré sur radio Okapi que cette augmentation brusque les pénalise. « Le gouvernement doit réajuster aussi le tarif du transport en commun pour que nous puissions trouver aussi notre compte, a-t-il dit.
Par ailleurs, le Sud de la RDC n’est pas épargné par cette nouvelle augmentation du prix du carburant. Par contre, l’Est a enregistré une légère baisse. Ainsi, le litre d’essence est passé de 820 à 860 Fc (celui de mazout reste inchangé) au Sud, tandis qu’à l’Est, il passe de 850 à 780 Fc pour l’essence, et de 800 à 775 Fc pour le mazout.
Selon Boni Mwawatadi, Secrétaire général à l’Economie qui a annoncé ces changements, trois facteurs interviennent dans la structure des prix du carburant: le taux de change, le prix auquel le carburant est acquis, les pétroliers ainsi que le volume des stocks. « Chaque fois que l’un de ces trois paramètres intervient dans le sens de la hausse ou de la baisse, on est obligé de revoir la structure des prix à la pompe », a-t-il expliqué.
« Nous devons gérer l’économie réelle parce que si on ne réajuste pas les prix afin de permettre aux pétroliers de ravitailler le pays, il y aura rupture des stocks, et quand il y a rupture des stocks, il y a des files interminables dans les stations d’essence. », a dit Boni Mwawatadi.