LETTRE A UN AMI

Lettre à un Ami





Bonsoir mon Ami,
Je vous écris ce papier,
Inspiré de ma plume d’acier*,
Recueille au cœur de mon âme,

Monsieur le professeur,
Vous fûtes une de mes meilleures rencontres cette année là,
Vous êtes si affable et magnanime,
Il est rare de trouver un ami comme vous de nos jours,

Les liens qui nous agglutinent sont d’une force considérable,
En vous j’ai vu l’espoir complaisant auquel je ne m’y attendais pas,
Vous avez su restaurer en moi concorde, quiétude et euphorie,

Bien que certains médisent, je n’ai trouvé chez vous aucun signe,
D’hauteur, d’ostentation ou de suffisance,
Même si parfois vous êtes froid, tatillon ou caustique,
Vous restez quand même mon Ami,

Pourquoi tant d’affres  à mon égard ?
Pourtant je suis si diaphane et sans équivoque,
Souvent je lis dans vous le désarroi et la mesure,
Alors que je ne pourrais vous cosser et vous le savez,

Je me carapate à vous sans arrêt,
Mais vous restez stoïque, placide et cela depuis jadis,
Combien d’air vais-je devoir que je jauger ? Je suis humaine,
Certes je vous saisis donc  faites preuve d’un peut d’amabilité,

Il ne fait jamais froid là où j’habite, pourquoi portez vous ce manteau ?
La neige et la glace ne vous attiédiront pas, elles ont pour cible les phraseurs et lovelaces,
Apprenez l’idiome qu’on y parle, vous verrez que je ne suis pas aride comme vous le présumez,
Je suis tout simplement juste et sensé, encore néophyte

Vous qui privilégiez la réflexion comme préalable à l’action,
Quels sont vos couardises ? Je ne vous pense pas asthénique,
Pourquoi l’opprobre vous emplit-elle alors?
Je connais vos peines, je vous connais !

Nous sommes pareil et si différent, très proche mais tellement distant,
Chaque jours devant le miroir, je prend plaisir à vous voir,
Vous êtes mon jumeau retrouvé et je vous aime,
S’il vous plait ne me quittez pas, je vous le demande humblement,

De votre jeux* sort la Tempérance* et du mien la Mort*,
J’aurai voulus pour vous le Hiérophante* et moi l’Impératrice*,
Mais je ne crains que ce soit l’Arcane sans nom* pour tous les deux,
Une fois de plus je dessine à l’ancre vide un désert,

Je vous dis ces choses afin que si par affliction elles arrivent,
Vous vous souveniez que je vous les ai dites,
Et si cette tribulation arrivait j’en serai affligé toute ma carrière,
Sachez que je vous aime de tout mon cœur Ami,

D.R : « Lettre à un Ami » Recueille au cœur de mon âme